Des parents sont contents de pouvoir surveiller leur enfant, de leur dicter un nombre de pas à respecter, de limiter les calories consommées dans la journée...
Imaginant que ces actions font d'eux des acteurs responsables de la bonne santé et du bon développement de leur être cher. Fallait-il attendre la technologie pour inviter son enfant à sortir, à pratiquer un sport ou encore à prêter une attention à son alimentation ?
Responsabiliser ne veut pas dire chiffrer, fliquer. Ces parents qui semblent découvrir à l'instant le bien être d'un certain équilibre vont bientôt le faire basculer de plus en plus vers des calques axés sur une condition universelle qui dépendra de l'avatar sélectionné.
Et alors tous les humains seront invités à se conformer, chacun devra être une pale copie de son voisin. Ce seront les mêmes qui entreront dans une folie d'un total contrôle quand ils auront la possibilité d’analyser une fréquence cardiaque trop haute, un système par la suite d’application pour voir quel type d’émotion ressent l’enfant.
Et alors au nom de la lutte contre la violence et au harcèlement ces appareils trouveront-ils une légitimation à enregistrer les conversations, à analyser toutes les données récoltables pour avertir d'une dépression, d'un état colérique d’un enfant ?
Pour le moment les jeunes sont heureux de pouvoir obtenir un objet connecté sans penser aux conséquences que cela pourra avoir sur le court et moyen terme.
Et qui dit citoyen connecté, dit citoyen noté sur son comportement et sur le respect de critères définis. Le cyber-bétail.